L'expo interactive du bureau d'information jeunesse

"Dépistez" vos connaissances sur le VIH et les IST

Le BIJ propose aux jeunes drancéens (mais aussi aux moins jeunes) une exposition interactive afin de développer puis de tester leurs connaissances sur le VIH et les IST.

Les 15-24 ans restent particulièrement touchés par les infections sexuellement transmissibles, qui sont souvent asymptomatiques, mais aux conséquences parfois lourdes.

Accès rapides

Le saviez-vous ?

Les I.S.T font encore l'objet de méconnaissance. Dans cette foire aux questions, retracez l'histoire des maladies sexuellement transmissibles et trouvez des réponses aux idées reçues très actuelles.

NON

Christophe Colomb a longtemps été accusé d'avoir rapporté en Europe la bactérie Treponema pallidum depuis le Nouveau Monde, causant ainsi une flambée de cas de syphilis. Une étude menée par une équipe internationale de chercheurs et parue le 13 août 2020 dans une revue scientifique pourrait disculper le navigateur génois.

Ils ont découvert des traces d'infections par des bactéries du genre Treponema (responsables de la syphilis) sur des restes humains aux Pays-Bas, en Estonie et en Finlande. Ces bactéries ont infecté les populations entre le début du 15e siècle et le 18e siècle. La datation de l'échantillon provenant d'Estonie est particulièrement intéressante. Elle indique une infection à la syphilis entre le début et le milieu du 15e siècle, soit bien avant les expéditions de Colomb qui ont débuté à la fin du siècle.

Le mal était donc déjà présent en Europe et son origine serait plus ancienne. Cependant, il n'est pas exclu que des transformations génétiques aient eu lieu entre les souches importées d'Amérique et celles endémiques, précipitant l'épidémie ensuite en Europe.

OUI

Au 12e siècle av. J.C., le roi Minos de Knossos utilisait des préservatifs en vessie de chèvre pour se prémunir de maladies. Les Japonais, quant à eux, se servaient au 10e siècle av. J.C., d'un fourreau appelé "Kabutogate" fabriqué en cuir ou en écailles de tortue. Les Chinois aussi, il y a 4000 ans, se protégeaient avec des corsets de papier ou des bandelettes en soie, huilés. Certains écrits laissent penser que les Romains et les Grecs possédaient des préservatifs en membranes animales.

C'est au 15e siècle que Gabriele Falloppia, médecin italien, préconise une protection en étoffe de lin enduite de pommades, en raison de l'épidémie de syphilis qui frappait les populations d'Europe et en particulier les militaires. Louis XIV fera d'ailleurs évoluer ce modèle de préservatif en ajoutant le luxe d'une garniture de soie ou de velours.

En 1735, apparaît le premier préservatif fabriqué en appendices d'animaux. C'est à partir de ce moment que cette protection ne cessera d'évoluer et de se propager à travers les peuples. En 1744, s'ouvre à Londres, le premier magasin de condom.

En 1870, Charles Goodyear, chimiste écossais, invente le caoutchouc. Les préservatifs seront par la suite taillés dans cette nouvelle matière tellement plus fine, l'épaisseur est de 1 mm.

En 1880, première apparition du préservatif en latex. Quelques années plus tard, apparaît également le réservoir. Enfin, des couleurs différentes, ainsi que des arômes viennent compléter la gamme.

Au 20e siècle, de part l'avancée médicale dans la lutte contre les infections sexuellement transmissibles (I.S.T.) et suite à l'invention de la pilule contraceptive, le préservatif se fait doucement oublier. C'est l'apparition du virus du SIDA qui remet le préservatif à l'ordre du jour !

Dans les années 1990, le préservatif se voit nettement amélioré par les nouvelles technologies mises à disposition. Une célèbre marque met au point un nouveau préservatif, fabriqué en Duron, un type de polyuréthane deux fois plus résistant que le latex et surtout, plus fin pour plus de sensation. Les arômes et les couleurs, les formes et les textures sont autant de recherches pratiquées par les fabricants qui ont amené le préservatif que l'on connait actuellement.

Aujourd'hui, le préservatif est le seul et unique moyen de protection contre les I.S.T. et le virus V.I.H. !

PLUTÔT FAUX

L'organisme n'est pas capable d'éliminer complètement le VIH. Cependant, quand quelqu'un a le VIH, il ne va pas être malade tout de suite car le VIH met en général plusieurs années avant d'entamer sérieusement les défenses immunitaires.

On ne parle de sida que lorsqu'une personne développe une maladie opportuniste. Quand une personne a le sida c'est qu'elle a déjà forcément le VIH. Alors que toutes les personnes infectées par le VIH n'ont pas forcément développé le sida.

Les traitements actuels ont pour but d'empêcher que l'infection par le VIH évolue vers le sida et aussi de soigner ceux qui l'ont déjà développé.

Dans les pays où l’accès aux traitements contre le VIH est possible, les décès dus au sida ont fortement diminué.

Savoir très tôt qu’on est porteur du VIH permet de mettre en place une prise en charge précoce grâce à laquelle on peut rester en vie à peu près aussi longtemps qu’une personne non contaminée, avec une qualité de vie la meilleure possible.

C’est pour cette raison qu’il est préférable de faire un test de dépistage rapidement après une prise de risque.

Cependant, certaines personnes supportent mal ces médicaments (qui ont des effets secondaires importants) ou bien ne parviennent pas à les prendre régulièrement.

Il se peut aussi que le virus devienne résistant aux traitements ce qui peut entrainer un échec thérapeutique. Dans ce cas, la maladie continue de se développer et peut devenir mortelle.

VRAI en partie... Mais elle ne constitue pas une alternative au préservatif !

Pratique traditionnelle ou religieuse, la circoncision peut-elle aussi avoir une justification médicale ? L'hypothèse selon laquelle l'ablation du prépuce protégerait des maladies sexuellement transmissibles (MST) a été validée pour certaines d'entre elles. La circoncision diminue ainsi le risque d'être infecté par l'herpès, le HPV (papillomavirus humain), mais elle n'a pas d'incidence sur la syphilis.

Le résultat le plus spectaculaire concerne toutefois la plus dangereuse des I.S.T, le sida. Plusieurs études ont montré que le risque d'une contamination par le V.I.H diminuait de 60 % chez les hommes circoncis.

Pour expliquer ce résultat, certains avancent une hypothèse : le prépuce, morceau de peau qui entoure le gland, abrite de nombreuses cellules immunitaires qui protègent normalement des infections. Mais cette protection du prépuce fait défaut dans le cas du VIH puisque ce virus infecte précisément ces cellules immunitaires. Cette muqueuse pourrait ainsi constituer une porte d'entrée du virus dans l'organisme.

L'effet protecteur de la circoncision suppose toutefois qu'elle soit pratiquée dans de bonnes conditions d'hygiène. Et, circoncis ou pas, il faut utiliser le préservatif. Si l'opération diminue bel et bien les risques, elle n'est pas suffisante à elle seule pour éviter la contamination. 

FAUX
40 % des IST contractés concernent les jeunes âgés de 15 à 24 ans

Quelques chiffres...

170 000 : c'est le nombre de sérologies VIH réalisées chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans en France en 2015 (sur un total de 1 291 000 sérologies réalisées). Par ailleurs, en 2014, 127 000 recherches d'hépatites B, 76 000 sérologies de la syphilis et 60 000 recherches de chlamydia ont été réalisées chez les adolescents en 2014.

1 432 : c’est le nombre estimé de découvertes de séropositivité VIH en France métropolitaine chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans en 2014. Le nombre de nouvelles infections chez les 15-24 ans a bondi de 24 % depuis 2007, d’après le Sidaction.

Non le V.I.H et les I.S.T ne sont pas des maladies de vieux !

Les multiples infections sexuellement transmissibles

« DépISTés » est une minisérie de 8 épisodes sur les infections sexuellement transmissibles. Chaque vidéo aborde une I.S.T et répond aux questions que vous pouvez vous poser : C’est quoi ? Ça se voit ? Ça se soigne ? Comment savoir si je suis infecté(e) ? Comment me protéger ?

"Dépistez" vos connaissances sur les I.S.T

Après avoir fait le plein d'infos, maintenant c'est à vous de jouer ! Six quiz à réaliser en quelques minutes vous permettront de tester vos connaissances. L'objectif : faire un sans-faute afin d'adopter les bons réflexes et s'éviter le stress d'un test après une prise de risque ou pire encore d'attraper une maladie sexuellement transmissible.

Attention ! Ces quiz sont issus d'un site belge. Si le contenu et les informations qui sont présentes sont très sérieux, veillez à ne pas commander de préservatifs gratuits sur ce site, vous ne les recevriez pas. Pour cela, cliquer ici.

Une solution pour chaque situation

Vous avez eu un rapport sexuel sans protection. Ne restez pas sans rien faire, toutefois gardez la tête froide !

Une solution s'offre à vous :

  • Contactez gratuitement Sida Info Service au 0 800 840 800 ou par livechat pour estimer le risque et vous orienter vers un centre de dépistage ou vers l'hopital.
  • Si nécessaire, vous devrez aller à l'hôpital pour bénéficier d'un traitement post-exposition (TPE, appelé aussi traitement prophylactique). Il vise à empêcher une contamination. Rendez-vous au service des urgences d’un hôpital le plus rapidement possible : si le risque s'est produit il y a moins de 4 h le traitement sera totalement efficace (à condition de bien respecter les prises) Ne trainez pas : après 48 h, le traitement n'est plus efficace.

Si le risque remonte à plus de 48 heures, il est trop tard pour envisager un traitement d'urgence (TPE : Traitement Post-Exposition).

Seul un test de dépistage du VIH permettra ensuite de savoir si vous avez été contaminé ou pas.

  • En évaluant les risques pris pour le VIH, mais aussi pour les hépatites ou les IST, il sera possible de vous proposer le meilleur moment pour faire les examens nécessaires.
    Vous pourrez aussi en profiter pour faire le point sur votre attitude face aux risques et à la prévention, sur vos connaissances de l'infection par le VIH, les IST et les virus des hépatites.
  • Les écoutants de Sida Info Service sont là pour vous apporter les informations nécessaires et vous aider à y voir plus clair, gratuitement et anonymement au 0 800 840 800.

Une solution s'offre à vous à proximité de Drancy :

  • Le CeGIDD de Bobigny effectue des dépistages gratuits au VIH, Hépatites, et des infections sexuellement transmissible, ainsi que des vaccinations.

    Le centre propose également l'introduction à la PrEP (Prophylaxie de Pré-Exposition), des consultations de gynécologie, la délivrance d'une contraception et des consultations de psycho-sexologie.

    > Prendre contact ou rendez-vous

Ils peuvent vous être délivrés gratuitement dans les PMI de la Ville de Drancy,au Bureau d'Information Jeunesse, ou auprès de l'infirmerie de votre établissement scolaire.

La contraception d’urgence hormonale ou "pilule du lendemain" peut être délivrée adolescentes de moins de 18 gratuitement, de façon anonyme et sans prescription médicale : 

  • dans toutes les pharmacies
  • dans les PMI drancéennes
  • au CeGIDD de Bobigny
  • auprès de l’infirmière scolaire de votre collège ou lycée
  • dans un service universitaire ou interuniversitaire de médecine préventive et de prévention de la santé pour les étudiantes

Fil Santé Jeunes est un lieu qui permet aux 12/25 ans de se confier sur les sujets qui les préoccupent et les interrogent, d’obtenir des informations et des conseils de la part de professionnels de la santé (psychologue, médecin, sage-femme, conseiller conjugal et familial), et éventuellement d’être orienté vers une structure près de chez eux.

Beaucoup de sujets peuvent être abordés : l’amour, la sexualité, le corps et la santé, le mal-être, les relations avec la famille ou les amis…

Toutes les interrogations sont les bienvenues, et il n’y a pas de questions bêtes !

Le 0800 235 236 est un numéro anonyme et gratuit, ouvert tous les jours de 9h à 23h.

Les agents du BIJ sont à votre écoute

Service municipal

Structure Info Jeunesse (ex-BIJ) - Annexe

23/25 rue du Docteur Schweitzer
93700 Drancy

bij@drancy.fr01 48 96 39 39

Accueil le mardi, jeudi de 10h à 17h et le vendredi de 10h à 13h.
(Fermé durant les vacances scolaires)
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