La sécurité à Drancy

La sécurité est un droit fondamental et l'une des conditions de l'exercice des libertés. La Ville s'est dotée de moyens et d'outils conséquents pour garantir ce droit à l'ensemble des Drancéens.

2023

Drancy est devenue mairie vigilante et solidaire en mars 2023. L'adhésion de la collectivité au dispositif Voisins Vigilants met à la disposition de tous les Drancéens un outil simple qui contribuera à faire de Drancy une ville toujours plus sûre. Chaque signalement est automatiquement transmis à la police municipale. Les patrouilles sur le terrain et les agents de vidéoprotection ont accès aux informations. Leurs interventions sont facilitées et ils gagnent en réactivité. Tous les voisins sont prévenus et peuvent prendre les précautions nécessaires. Abonnez-vous, c'est gratuit !

Au cours de l'année 2023, les premières caméras nomades reliées en 5G seront installées. Elles pourront être facilement déplacées dans les secteurs clés, là où la Ville et les riverains identifient des dépôts sauvages ou autres incivilités.

La municipalité poursuivra ses recherches pour doper son réseau de vidéoprotection et de vidéoverbalisation à l'intelligence artificielle. L'objectif : signaler automatiquement aux agents du centre de supervision urbain les crimes, délits et infractions.

Le 18 octobre 2023, le poste de police a déménagé du 133 rue Sadi Carnot au 40 avenue Marceau dans des locaux plus spacieux et fonctionnels.

2022

La Ville obtient l’autorisation préfectorale nécessaire à l'extension de la vidéoverbalisation sur l'ensemble du territoire communal. Stationnement gênant ou en double file, stop et feux rouge brûlés, téléphone au volant sont dans l’œil des 124 caméras de la ville. 3000 PV ont été dressés durant la phase d'expérimentation débutée en 2020.

Cette même année, la police municipale fête ses 20 ans d'existence et dresse le bilan de son action pour la sécurité des Drancéens :

❱ 150 000 interventions (tous types confondus)
❱ 11 000 arrestations
❱ 31 000 infractions au Code de la route constatées
❱ 14 000 véhicules mis en fourrière
❱ 315 000 PV distribués sur la zone bleue
❱ 700 véhicules volés retrouvés
❱ 180 000 appels téléphoniques et 58 000 visites au poste
❱ 35 000 rapports établis

Fin 2022, plusieurs arrêtés du Maire sont adoptés. Ils interdisent la consommation d'alcool et la vente à la sauvette sur la voie publique dans les secteurs où cela est nécessaire. Ils visent à porter un coup d'arrêt aux nuisances et aux incivilités du quotidien, de plus en plus nombreuses.

2020

En mai, les policiers municipaux sont dotés de caméras individuelles. Les enregistrements provenant de ces caméras-piéton ont pour objectif de prévenir les incidents au cours des interventions, de permettre le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves. Elles sont également utilisées pour la formation des agents de police municipale.

En septembre, à l'initiative du maire, Aude Lagarde, la vidéo verbalisation est lancée à titre expérimental. Les opérateurs du CSU peuvent désormais verbaliser les auteurs d'infractions routières sur les grands axes. Ils constatent l’infraction, capturent l’image afin d’identifier le véhicule, éditent le PV électronique pour transfert automatique au centre de traitement de Rennes, qui envoie les contraventions. L'objectif est de limiter le stationnement et les comportements dangereux là où ils sont le plus fréquemment constatés.

2015

Un service de vidéoprotection est mis en place pour les bâtiments communaux et ceux de l'OPH. Ils sont désormais directement reliés au centre de supervision urbain pour une meilleure réactivité en cas d'intrusion, tentative de vol ou atteinte aux personnes.

2011 ❱ 2014

Afin de répondre aux attentes des Drancéens, la police municipale ouvre 7 jours sur 7 à partir de 2011 et 24 heures sur 24 depuis 2014.

Cette amplitude horaire a nécessité l'embauche de nombreux policiers supplémentaires. Ça n'a pas été une mince affaire. À cette époque, la concurrence est rude. De nombreuses communes se dotent d'une police municipale, y compris celles de gauche auparavant frileuses. La Ville mène une politique proactive afin d'attirer de nouvelles recrues notamment par la formation d'agents de police. Au départ composé de 9 agents, la police municipale en comptera 35 fin 2014.

2003 ❱ 2010

Alors que de nombreux maires refusent la mise en place de la vidéoprotection dans leur commune, Jean-Christophe Lagarde décide de doter la ville de cette assistance technologique, dès 2003. Elle s'avérera être d'une aide précieuse puisqu'elle permet à deux agents de surveiller un très grand nombre de lieux simultanément.

Le réseau sera constamment étendu dans les premières années puis amélioré. Il s'appuie désormais sur 124 caméras en haute définition. Chaque année, la vidéoprotection permet le déclenchement de plus de 1 000 interventions de police dont environ plus d'un tiers sont suivies d’arrestations

2001 ❱ 2002

2001 n’avait pas démarré sous de très bons hospices, avec une explosion de la délinquance à Drancy. Ainsi, en octobre, on dénombrait une augmentation des vols avec violence (+ 79 %), d’automobiles (+ 11 %), de deux roues (+ 40 %), ainsi que des dégradations (+ 8 %).

Face à l'exposition de la délinquance, le maire d'alors, Jean-Christophe Lagarde, décide de consulter les Drancéens. Une carte T fut alors insérée dans le Drancy info du mois de novembre pour que les habitants puissent manifester leur mécontentement et exiger plus de moyens. En quelques jours, 4500 étaient renvoyées. Le 8 décembre 2001, une manifestation pour le droit à la sécurité a lieu à Bobigny.

Face à ce constat de l’inertie des pouvoirs publics et malgré l'opposition de la gauche locale, le maire jugea la création d’une police municipale nécessaire pour travailler en complément et en collaboration avec la police nationale. Six mois plus tard, le 1er mai 2002, c’était chose faite. Plus qu’un outil de répression et de contrôle, la municipalité souhaitait mettre en œuvre un service public capable de créer du lien avec les commerçants et les habitants.

Les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur sont scrutés et analysés par la municipalité afin d’adapter en permanence ses politiques aux atteintes aux personnes et aux biens ainsi qu’aux manières d’opérer des malfrats.

Ainsi, nos services ont-ils comparé l’évolution de ces atteintes entre les chiffres les plus récents, ceux de décembre 2022, qui cumulent 12 mois d’infractions en tout genre, et ceux de la dernière année significative en la matière, à savoir 2019. Ceci afin de neutraliser les années plus “calmes” de la crise Covid, confinements obligent.

Que constate-t-on principalement ?

  • Une baisse drastique des cambriolages (272 contre 399, soit un tiers de moins) et en particulier des résidences principales des Drancéens : - 33 %. À noter que la diminution est bien plus forte à Drancy que dans toute la Seine-Saint-Denis (- 13,8 %).
  • Une baisse de 20 % des vols liés à l'automobile. Là encore, Drancy fait mieux que la moyenne des villes du département : - 11,4 % des vols de véhicules et - 7,6 % des vols à la roulotte (dans les véhicules).
  • Une chute de 31 % des comportements dangereux ou gênants sur la voie publique qui portent atteinte à la tranquillité publique (rixes, tapages, etc.)
  • Une légère hausse (12 %) des coups et blessures volontaires, cependant bien en deçà de l’augmentation constatée dans le 93 qui est de 19,8 %.
  • En revanche, une recrudescence manifeste des ventes à la sauvette sur le territoire de la commune de Drancy : 8 ventes constatées en 2019 ; 70 en 2022, essentiellement des cigarettes de contrebande. Raison pour laquelle la municipalité a décidé de sévir via un arrêté du maire du 20 septembre 2022, interdisant toute vente à la sauvette dans 18 secteurs de la ville : rues commerçantes, proximité immédiate des foires et marchés et de la gare RER. C’est autour de cette dernière que les sauvettes de tabac nécessitent encore l’intervention régulière des forces de l’ordre.
  • De la même manière, la relative stabilité des cas d’ivresse manifeste constatés n’empêche pas la ville d’agir afin d’en résorber les nuisances et d’éviter qu’elle n’engendre d’éventuels problèmes d’insécurité. Depuis l’arrêté interdisant, dans plusieurs quartiers, la consommation d’alcool sur la voie publique, la nuit et même dès 13 h pour certains lieux, la police municipale possède un levier supplémentaire pour agir. D'ailleurs, elle a déjà pu constater un retour au calme dans la plupart des secteurs.