Le plan vélo

En 2021, la Ville a lancé l'aménagement d'un réseau cyclable de 20 km. Ces nouvelles infrastructures sont pensées de manière à cohabiter harmonieusement avec les autres modes de transport.

Les infos clés

  • Phase 1 - Création d'un réseau maillé et ambitieux de 11 km. Il doit desservir les principaux lieux d'intérêts de la ville, dont les gares, afin de favoriser l'intermodalité.
  • Phase 2 - Porter ce réseau à 20 km afin de mailler complètement la Ville et desservir chaque quartier en son cœur. 
  • Un investissement de plus de 2 millions d'euros pour la phase 1
  • Maintien de la politique en faveur de l'usage du vélo : actions de sensibilisation auprès des jeunes, permis vélo et subvention municipale pour l'achat d'un vélo à assistance électrique

 

Faire coexister les usages

Intégrer le vélo au cœur de la politique municipale de déplacement est un exercice de longue haleine qui ne peut être engagé qu'à la seule condition qu'il soit compris par le plus grand nombre. C'est pourquoi, il est essentiel de considérer la circulation, et plus globalement la mobilité, dans son ensemble.

On ne favorisera pas le vélo en s'attaquant frontalement à la voiture, une grande part des automobilistes n'ayant pas le choix de leur mode de transport : "notre équipe est favorable au développement des pistes cyclables, expliquait ainsi Aude Lagarde, maire de Drancy, lors du conseil municipal de décembre 2020, mais nous ne souhaitons pas nous dresser les uns contre les autres. Le bon sens, c’est savoir faire coexister, favoriser l’usage du vélo dans notre ville".

Desservir les équipements et traverser la ville

Le plan triennal, avec sa suite déjà envisagée, a pour objectif de desservir au mieux les équipements de la ville, pour que chacun puisse s'y rendre, s'il le souhaite, à vélo. Ce qui implique de réaliser dans le même temps des lieux de stationnement. Mais il est aussi important de permettre aux cyclistes, Drancéens ou non, de traverser la ville rapidement pour rejoindre leurs destinations. Pour cela, il faut donc avant tout aménager et sécuriser, les axes structurants de la ville, sans pour autant négliger les contingences locales. On l'a vu pour la rue de Stalingrad, mais c'est aussi le cas des avenues Henri Barbusse et Jean Jaurès : ces voiries sont des départementales, un marché piétonnier le dimanche y est implanté et leur croisement va être bientôt entièrement réaménagé.

C'est pourquoi, dès aujourd'hui, une réalité s'impose : lors de chaque réfection ou de l'implantation de voiries (comme dans le quartier du Baillet), la création de pistes cyclables doit être étudiée.