Stationnement

Quel bilan pour le stationnement ?

Le stationnement est un sujet complexe qui mérite d’être sans cesse travaillé et peaufiné. Et cette problématique, la Municipalité entend la traiter avec les Drancéens. Découvrez le bilan des rendez-vous de quartier et partagez-nous vos suggestions afin d'améliorer le stationnement.

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À l’occasion des neuf rendez-vous de quartier, les Drancéens ont pu donner leur avis sur le stationnement. Même si ces réunions ont accueilli plus d’habitants que d’habitude, elles ne peuvent pas faire office de consultations définitives. Pour qu'un maximum de Drancéens puissent s'exprimer sur l'épineuse question du stationnement, une consultation est menée en ligne. Malgré tout différentes pistes méritent, d'ores et déjà, d’être étudiées afin de fluidifier le stationnement à Drancy.

 

Une stratégie qui fait ses preuves

Commençons par un point important : ce ne sont pas les nouvelles constructions qui ont multiplié le nombre de véhicules dans les rues. Toutes sont pourvues d’un nombre légal de places de stationnement et le plus souvent, elles remplacent des petits collectifs anciens et privés qui en étaient totalement dépourvus. Tous les chiffres indiquent que c’est avant tout le nombre des véhicules dans le domaine pavillonnaire qui est en constante expansion.

Rien que dans les secteurs de logements sociaux qui viennent d’être rénovés (Gagarine, Cité du Nord/Thaïs, Cachin/Jules Auffret), 515 nouvelles places ont été créées (dont 75 sur les voiries). La ville dispose en outre de 28000 places publiques. Cependant, elle doit aménager l’existant afin de faciliter le quotidien de ses administrés et, si possible, agrandir son parc à proximité de ses différents équipements, comme c’est le cas pour les travaux en cours au stade nautique ou bientôt au marché des Quatre Routes.

Un point noir


Dans chacun des rendez-vous les Drancéens ont signalé la présence de véhicules d’entreprise, aux dimensions parfois imposantes, dans toutes les rues drancéennes. C’est certes très gênant, mais malheureusement aucune loi ne permet de leur appliquer une règle différente de celles des voitures individuelles...

Les pistes à explorer

Cette solution est envisageable, mais la Municipalité n’y est a priori pas favorable. En effet, chaque Drancéen pourrait obtenir un badge de résident lui permettant de stationner toute la journée. Ce qui, logiquement, ne changerait rien à la situation actuelle, mais pénaliserait amis et famille en visite.

Là encore, la ville n’y est pas favorable, sauf si une majorité de Drancéens le demandait. L’installation de parcmètres coûterait très cher et cela ne rapporterait rien à la Ville car il faudrait engager de nombreux agents de la voie publique pour verbaliser les contravenants.

De plus, même si cela règlerait les difficultés dans certaines rues en forçant les Drancéens à stationner leur(s) véhicule(s) dans leur garage, cela pénaliserait la majorité des familles.

Enfin, le stationnement payant réglerait peut-être la question en journée, mais certainement pas le soir.

La création d’une place de stationnement sur un parking aérien coûtant entre 5000 et 10000 euros et une autre dans un parking souterrain environ 30000 euros, subventionner un portail automatique à hauteur de 600 euros est plus économique pour la ville. Cette somme pourrait même être augmentée. La seule difficulté est que votre portail automatique ne sert à rien si une autre voiture est garée sur votre bateau.

La municipalité étudie des pistes afin de mieux protéger les "bateaux"

La moitié des 450 rues drancéennes est à sens unique et pour beaucoup en stationnement alterné par quinzaine. L’ambition serait ici de systématiquement consulter leurs riverains afin de décider de l’opportunité d’optimiser le nombre de places. Comment ? Simplement en créant des emplacements fixes, des deux côtés de la rue, la circulation se faisant alors en franchissant des chicanes. Ainsi, hormis lorsque deux bateaux sont implantés en vis-à-vis, toute la longueur de la rue sera exploitée.

Cette solution possède de nombreux avantages. Elle est tout d’abord économique puisqu’elle n’impose qu’un simple marquage au sol. Ensuite, elle a déjà été appliquée sur différentes voies drancéennes. Ce travail sur 12 rues a permis de "gagner" 72 places supplémentaires. Imaginez sur plus de 200 rues.

Enfin, avec ce stationnement fixe, il serait bien plus facile d’installer, lorsque cela est possible, des potelets afin d’empêcher les voitures de se garer sur les bateaux. Cette méthode mettra du temps à être généralisée et nécessitera un très important travail des services de la ville. Mais le jeu en vaut la chandelle.

Explorons-les ensemble !

Chacun cherche à résoudre les questions qui le concernent, mais parfois les solutions trouvées peuvent avoir valeur d’exemple et être répétées dans d’autres lieux. Prenons deux exemples.

  • Lors du rendez-vous de quartier de l’Avenir, un riverain a expliqué aux élus que son box étant implanté en bord de trottoir, il ne peut bénéficier de la subvention pour les portails électriques, alors que, si la porte de son garage était aménagée, il pourrait garer sa voiture bien plus facilement. Le bien-fondé de cette demande étant évident, la modification des conditions d’octroi de cette subvention va être modifiée pour que chaque Drancéen qui peut en bénéficier puisse en faire la demande.
  • Lors du rendez-vous du Village parisien, un riverain a fait remarquer que les enseignants de l’école élémentaire Cachin, qui occupent un grand nombre de places de stationnement dans les rues aux alentours, pourraient, en journée, garer leurs voitures sur les places disponibles du parking souterrain de la tour 8. Cette mesure, frappée du bon sens, va être mise en œuvre rapidement. Pourrait-elle se répéter ailleurs ? Et plus globalement, comment exploiter au mieux les parkings de l’OPH en harmonisant et en baissant les tarifs quand c’est possible ? Voici des questions sur lesquelles la ville et l’OPH travaillent.