Famille

La maison des parents se développe

Le soutien à la parentalité constitue une préoccupation majeure de la Maison des parents depuis 4 ans avec comme fil directeur : “comment accompagner les parents dans leur premier rôle d’éducateur”. Et ce, de l’enfance à l’adolescence.

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À chaque âge ses problématiques. Si la petite enfance peut préoccuper les jeunes parents, le passage de l’adolescence bouscule les relations entre parents et jeunes. Il est donc apparu essentiel de permettre à ces parents de trouver un soutien au plus près des problématiques auxquelles ils sont confrontés. Ce soutien, ils le trouvent au sein de la structure municipale, devenue un lieu incontournable. "Nous travaillons avec les associations : Agir, qui propose des ateliers parentalités un samedi par mois sur différentes thématiques et également ConaiSensDeSoi qui reçoit en permanences individuelles les parents d’adolescents et les ados sur rendez-vous les mardis après-midi", rappelle Fazia Bouayad, directrice de la Maison des parents.

Des jeunes soutenus

Il suffit parfois de quelques séances pour dénouer des conflits intrafamiliaux et les ados apprécient l’écoute qu’ils reçoivent. La meilleure preuve étant qu’ils sont demandeurs pour revenir. Cette année, Agir a organisé deux stages pour 14 lycéens durant les petites vacances. De plus, un travail partenarial mis en place en mars avec les collèges et lycées a permis d’offrir un soutien personnalisé aux élèves ayant des troubles "dys", ainsi que d’accueillir en stage et en séances de sophrologie les élèves momentanément exclus. "Cela permet de les remobiliser, d’éviter qu’ils ne soient livrés à eux-mêmes", explique Linda Tamimount, fondatrice d’Agir. L’association a aussi proposé des stages variés : efficacité personnelle, stimulation du langage et mieux vivre avec un handicap.

Ateliers pour les parents d’ados

Pour cette rentrée, des ateliers de parents sont prévus un samedi par mois. Après celui sur la crise d’autorité, les troubles du spectre autistique seront abordés le 18 octobre, puis les troubles neurodéveloppementaux (15 novembre) et la communication avec les ados (13 décembre). Autre nouveauté : un jeudi par mois, des cafés des parents sur des thèmes liés à la psychomotricité, ainsi que des suivis et ateliers d’éveil corporel animés par la psychomotricienne. Comme toujours, les parents s’épanchent facilement, car "ils savent qu’il n’y a jamais de jugement". Certains blocages ont été levés en quelques séances, grâce à son approche différente car "l’enfant reprend confiance en lui".