Logement

Le contrat multiservice

À la recherche d’une plus grande efficacité concernant les petites réparations dans les 5 700 logements locatifs de son parc, l’OPH a proposé, via une consultation adressée à ses résidents, un nouveau contrat permettant une visite annuelle préventive par un prestataire chargé de repérer les menus travaux à entreprendre avant qu’ils ne dégénèrent en pannes désagréables.

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Tous les logements du parc HLM n’ont pas été construits le même jour. Il est donc évident que leur degré "d’usure" n’est pas identique. Mais il n’y a pas que la date du premier aménagement dans les murs qui importe. La qualité des matériaux utilisés, le nombre de résidents dans l’appartement ou encore le soin qu’il en ont pris sont aussi des données qui influent sur l’état général d’un logement. Prenons le simple exemple d’un joint d’étanchéité dans une salle de bain : chacun peut comprendre que son état général dépendra des conditions énoncées ci-dessus. Autrement dit, tous les appartements d’une même résidence connaissent une même usure générale, mais chacun évoluera différemment.

Une vraie prise en charge

Or, il nous arrive parfois de procrastiner concernant les menus travaux, surtout si l’on est locataire, dans le public comme le privé. Le joint défectueux se transforme en infiltration qui finit par inonder le voisin du dessous. La serrure un peu grippée finit par céder. Les travaux sont alors très longs et, comme la loi le prévoit, à la charge des locataires. C’est pourquoi l’OPH de Drancy a proposé à ces derniers ce contrat pour 7,80 euros mensuels à partir d’octobre. Une seule entreprise passera à leur domicile, vérifiera l'ensemble des points prévus dans le contrat et organisera leur réparation si besoin.

Un seul prestataire

"Si une panne survient malgré tout, est-il précisé, ce même prestataire sera celui chargé de réaliser gratuitement les interventions au sein de votre logement. Il s’agira par exemple de vérifier les détecteurs de fumée, d’entretenir ou remplacer les serrures, de procéder au remplacement des prises de courant, au changement des joints d’étanchéité des sanitaires, etc." On peut bien sûr être tenté de trouver ce nouveau contrat superflu, si tout va bien dans son appartement. Mais c’est la même chose pour une mutuelle : ce n’est pas lorsque l’on tombe malade qu’il faut se préoccuper de sa santé, mais lorsque l’on est en forme.

Un déploiement validé par les locataires

Pour ce type de contrat, la loi oblige à une consultation des locataires et prévoit que seuls ceux qui y sont opposés votent. Ceux qui sont pour ou ne participent pas sont réputés favorables (comme dans les opérations de réhabilitations). Sur les 5620 locataires actuels de l’OPH, seuls 11 % ont voté contre ce contrat multiservices. Il entrera donc en service début octobre, date à laquelle les premières visites préventives et de réparation pourront commencer