Programme
Mardi 25 novembre de 10h à 18h - Gymnase Auguste Delaune
- Dispositif Réagir – Politique de la ville – Centre communal d’action sociale
- Conseil pour les droits et devoirs des familles - intervenant social en commissariat - assistante sociale du personnel
- Groupe de parole
- Police nationale
- Police municipale
- Centre d’information sur les droits des femmes et des familles - association SOS Femmes 93 (écoute et accompagnement)
- Juris Secours (avocats et juristes professionnels et bénévoles)
- SOS Victimes 93 (aide aux victimes d'infractions pénales)
- Caf 93
- Protection maternelle et infantile - conseil départemental de la Seine-Saint-Denis
- Maison des femmes de Saint-Denis (lieu de prise en charge pluridisciplinaire rattaché à l'hôpital Delafontaine)
- Association drancéenne Pretty Woo (ateliers bienêtre, groupes de parole)
- Observatoire départemental des violences envers les femmes
- Collectif féministe contre le viol
- 13h30 - Prise en charge juridique des femmes victimes de violences conjugales (CIDFF 93, SOS Victimes 93 et Jurisecours)
- 14h30 - Psychotraumatisme : approche psychologique, information et explication (Hélène Mircovich, psychologue clinicienne)
- 15h30 - Du dépôt de plainte à la prise en charge médico-légale (Dr Laetitia Lasne, chef de l’unité médico-judiciaire de Jean Verdier ; commissaire Charles Folie-Desjardins, chef de la circonscription de Drancy)
- 16h30 - Excision : comprendre, prévenir et accompagner (Aboussatou Diane, fondatrice de Prettywoo)
Mardi 25 novembre à 18h - salle 1 de la mairie
La Structure Information Jeunesse organise un temps d'échange avec l'association LAO POW'her, pour aider les femmes à repérer et identifier les violences. Vous recevrez également toutes les informations et ressources nécessaires pour vous protéger et vous reconstruire. Inscription par mail à sij@drancy.fr, au 01 48 96 51 10 ou en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Rencontres
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes du 25 novembre, est l’occasion de donner la parole à deux personnes clés du dispositif drancéen. Un rendez-vous se déroule à Delaune.
Benjamin Rusca ❱ intervenant social en commissariat
Le groupe de parole que j’anime deux mardis par mois, en alternance avec des ateliers de yoga, selfdefense et taïso, grandit de jour en jour. Les 45 femmes gardent le contact, se soutiennent via WhatsApp et viennent au groupe de parole selon leurs besoins. C’est un environnement qu’elles disent “sécurisant”, “contenant” et “correspondant à toutes les situations de vie”.
Avec The Sorority, nous avons déjà recensé une quinzaine de lieux sûr municipaux — mais aussi le Judo club drancéen —, et nous enclenchons la phase 2 pour y ajouter des commerces. Enfin, j’ai récemment mis en place un groupe de suivi des victimes de violences dans le cadre du contrat local de sécurité de prévention de la délinquance et de la radicalisation.
Samia Hammani ❱ conseillère municipale à l’Accès aux droits des femmes
Le 25 novembre nous rappelle une réalité inacceptable : en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Autant de vies brisées, d’enfants traumatisés, de familles dévastées. À Drancy, nous refusons qu’elles soient reléguées au silence, dans l’indifférence. Nous avons un groupe de parole confidentiel pour les victimes de violences, où des dizaines de femmes ont pu retrouver confiance, sortir de l’isolement, se reconstruire sans jamais se sentir jugées. Depuis ce printemps, avec l’adhésion au réseau d’entraide citoyenne, The Sorority, qui repose sur l’identification de lieux sûrs, nous renforçons encore notre engagement.
Nous avons par ailleurs un groupe de réflexion qui tend à la création d’une maison des femmes, qui centraliserait toutes les aides et pourrait proposer un rendez-vous mensuel thématique : entreprenariat, santé, sport, etc. De plus, nous sommes vigilants à lutter contre la prostitution des mineurs, qui se banalise avec les réseaux sociaux comme Onlyfans ou même Snapchat. Les jeunes filles peuvent se laisser entraîner sans s’en rendre compte. D’où les actions de prévention de la SIJ auprès des lycéens ou celle du 25 à 18h (en mairie) avec Lao Pow’Her, association d’accompagnement des jeunes victimes de violences sexistes et sexuelles. Enfin, la course Sine Qua Non participe du dispositif, avec sa dimension militante de lutte contre les violences dans la pratique sportive, mais aussi dans l’espace public, au quotidien.
Besoin d'aide ?

Plaquette
Livret d'accompagnement des victimes de violences conjugales
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