Exposition virtuelle @CultureDrancy

1er "Salon de printemps" virtuel de l’Union des arts-plastiques

Le rendez-vous annuel de l'association drancéenne d'arts plastiques est de retour. Mais cette fois-ci, il se fait de manière virtuelle. Cette année, le service de la culture vous propose de découvrir les œuvres en ligne des adhérents de l'Union des Arts Plastiques.

Le mot de Laurent Chevillon
Secrétaire de l’UAP

L’esprit de l’Union des Arts Plastiques de Drancy est avant tout l’émulation et le partage entre ses membres, certains chevronnés, d’autres débutants. Cette stimulation a nécessairement bien manqué aux membres de l’association et particulièrement ceux qui produisent essentiellement en atelier. 

C’est pour cette raison, mais aussi pour recréer du lien entre les membres isolés de force en milieu urbain, que durant cette période de confinement, l’UAP a souhaité proposer très librement quelques thèmes autour de l’actualité sanitaire. Le confinement était là pour faire barrage à la menace de mort et imposait de rester loin de la nature et du contact physique avec autrui. 

L’Arbre de vie (vs la menace de mort), Embrassade(s) (vs la distanciation sociale) et Promenade dans la nature (vs l’isolement en milieu urbain) ont été les thèmes en contrepoint que les adhérents ont choisi de développer. 

Le Salon de printemps de l’association, exposition habituellement présentée au Château de Ladoucette a été déprogrammée en raison de la crise sanitaire actuelle. Il était donc naturel de proposer à l’association et aux publics habitués de ce rendez-vous de la saison culturelle une solution alternative : c’est ce à quoi le service de la Culture et l’équipe du Château de Ladoucette tente de répondre avec les membres de l’association en proposant cette exposition en ligne.

L'exposition

Mohand Amara

Evelyne Gaucher

Après des études d’arts graphiques au lycée Renoir, Evelyne Gaucher développe le goût de la minutie en travaillant comme cartographe puis en créant des motifs pour la couture. Aujourd’hui, l’artiste dessine et peint, à l’école des impressionnistes, sur le thème du vivant (portraits, animaux, etc.). Elle étudie également le modèle vivant à l’atelier.

Bernard Hemery

 

Laurent Chevillon

Sensibilisé aux arts graphiques par ses études d’architecture, Laurent Chevillon exprime son monde intérieur, allant de l’abstraction à une expression mythologique ou biblique, sans oublier un certain humour. L’artiste aime à travailler les effets de matières par des jeux de glacis. Il étudie également le modèle vivant à l’atelier.

M’hamed Ghazi

Charles Soldevila

Les toiles de Charles Soldevila sont nées de séances de courses à pied dans des bois ou sous-bois. Il y a représenté une végétation, mêlant matière organique, couleurs et bruits sourds perceptibles lors de regards furtifs. Parfois, il y a rajouté des couleurs tranchantes comme pour empiéter sur cet espace où des signalétiques urbaines peuvent venir s’imposer.

Denis Battigeli

Maria Peyrind

Jeanine Blanchard

La beauté des couleurs, la fantaisie et l’humour des poses inspirent les œuvres de Jeanine Blanchard dont le registre est très large. Jeanine Blanchard a un sens du cadrage de la situation. Elle utilise toutes les techniques et n’hésite pas à mêler les pastels à l’encre, la peinture acrylique au crayon. Elle est assidue aux poses de modèle vivant à l’atelier et les réinvestit dans ses œuvres.

Francis Cortana

Claire Derome

La recherche de l’expression du mouvement aussi bien abstraite que concrète motive les créations de Claire Derome. L’éventail des techniques utilisées est largement ouvert et comprend désormais la photocomposition quelque fois accompagnée de superposition à l’encre ou l’acrylique.

Gérard Gaillard

Olivier Godin

Serge Dautheribes (Komo)

Sans restrictions de style, de procédé ou de contenu, la démarche, de Komo, est de développer une proposition visuelle où l’équilibre, entre ce qui est et ce qui n’est pas, est atteint. Chaque œuvre est une tentative répétée d'aboutir à des points de rencontres entre des opposés : le plein, le vide, ce qui est perçu ce qui est caché, ce qui est figé ne pouvant être compris que par ce qu’il a de fugitif. Cette écriture trouve sa source dans deux champs de recherche distincts : l’un, l’étude du dessin dans sa forme la plus académique, l’autre, l’utilisation d’un langage d’expression abstrait et vital.

Gérard Verset

Yvette Caliste

C’est au cours de ses études de Sciences Naturelles que Yvette Caliste y découvre le dessin d’observation. Dix années avant de quitter son travail professionnel, elle a suivi quelques stages d’aquarelle lors de vacances. Après sa retraite, en participant à des animations proposées par Jean-Claude Bernard à Drancy qu’elle s’est mise à tester différentes techniques de peinture (acrylique, huile et pastel). Ses sujets préférés sont les paysages et les portraits. Elle s’aventure parfois du côté de l’abstrait, du dessin de nus et aime réaliser des carnets de voyage.

Jean-Claude Bernard

Patrick Capellini

Patrick Capellini s’est inspiré de la composition des travaux de Pablo Picasso (1881-1973) pour élaborer la recherche des couleurs et la mise en place de ses sujets.

Pascale Soubrillard